• Out of control

    J'ai besoin de m'exprimer sur le sujet, pour peut-être trouver une solution et arrêter, ou du moins, le comprendre, et m'enfoncer encore plus, pourquoi pas.

    Même si je n'arrive pas à me l'avouer (d'ailleurs je pourrais presque tenter de généraliser le phénomène), je hais la perte de contrôle. Cela me rend viscéralement malade de voir une situation m'échapper, un comportement dévié sans que je puisse le modifier.
    Je fais attention, car certains jours j'ai l'impression de frôler le trouble obsessionnel compulsif, alors je laisse aller, je provoque presque la perte de contrôle, le déséquilibre...
    C'est... Extrêmement douloureux, incontrôlable, ingèrable, aussi désagréable que vivre au milieu d'un essaim de mouche. Je dis ça mais en fait je n'en sais rien, c'est tout bonnement impossible à décrire ou à comparer avec autre chose.
    Je vais vous donnez un exemple sur lequel vous pourrez vous esclaffer jusqu'à ce que mort s'en suive:
    Lorsque je m'épile les sourcils, les dix premières minutes sont un pur bonheur, puisque je commence par le sourcil droit (enfin gauche pour vous), et que très rapidement, je peux lui donner la forme que je veux, au point que j'ai presque l'illusion que les poils s'en vont d'eux même. Les minutes d'après sont plus compliquées, car je passe au sourcil gauche (donc à droite pour vous). La forme n'est jamais parallèle à l'autre sourcil, les poils résistent et s'arrachent mal, c'est comme si j'épilais un autre visage, ça n'a plus rien à voir.
    Je commence alors à transpirer, en avoir marre, puis à trembler, ressentir une boule de.. De je ne sais pas quoi bouillir dans mes entrailles, oui je suis agacée, voire énervée, impatiente.
    En général je me dépêche et abrège, parce que dans ces moments là, j'ai juste envie de tout arracher, quitte à enlever la peau avec.

    Plus j'y pense plus je me dis que ce doit être vraiment drôle pour celui ou celle qui lira cela (Heureusement que ma paranoïa m'empêche de donner cette adresse à des gens que je côtoie chaque jour.), d'un autre côté, je me demande ce qui me gène dans cet acte. Ce n'est pas un problème de symétrie, puisque l'asymétrie ne m'a jamais dérangée... Je ne détaillerais pas toutes les autres situations qui me mettent dans des états similaires, mais c'est à chaque fois un contexte différent, et pourtant j'ai envie de tout balancer par la fenêtre.
    Qu'on se rassure, pour des milliers de situations banales, où vous, vous seriez un tantinet énervé, moi je ne broncherais pas, c'en est presque étrange parfois.[J'ai un flegme à toute épreuve, enfin ça dépend...]

    Ça me rappelle que je n'ai pas de juste milieu, surtout quand je vais mal. Lorsque je vis une situation difficile, je n'ai qu'une seule échappatoire dans mon esprit : La mort.
    Pourtant j'aime vivre, et je ne veux pas mourir. C'est une sorte de fuite ultime, avec la certitude absolue qu'une fois morte, plus rien ne m'emmerdera, et c'est assez royal quand même.
    Ça non plus je ne me l'explique pas, comme d'habitude en prétendant ne pas vouloir m'enfoncer dans la psychologie de bazar, j'évite soigneusement de me poser les bonnes questions.
    Tout le monde n'a pas toujours envie de tout savoir sur lui-même, il y a des choses qu'il faut savoir laisser de côté, ou remettre à plus tard (beaucoup plus tard).

    Pour en revenir au sujet initial, (quelle digression...), il y a certains moments où perdre le contrôle est salutaire, reposant, délicieux, merveilleux... D'ailleurs je pense que l'on a tous besoin de cette perte totale, souvent les vices de quelqu'un ne sont qu'une expression de ce besoin de lâcher prise.
    Personnellement j'y arrive grâce à la musique, la lecture, le cinéma et la nourriture (au grand désarroi de ma volonté de grader le contrôle sur ce point) [oui ça je n'aime pas me l'avouer] . Je ne mets pas les autres arts, parce qu'ils sont courts. On peut certes rester béat devant une oeuvre de De Vinci pendant une heure, mais vous ne pourrez le faire qu'une fois si vous n'avez pas la chance d'habiter la porte à côté, ou pas assez de ressources financières pour vous offrir une bonne copie.
    Musique, littérature et cinéma sont l'art du peuple, puisqu'on peut se le procurérer facilement, et y replonger presque à volonté, c'est un point de vue discutable évidemment.


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  • Commentaires

    1
    Dimanche 11 Juillet 2010 à 18:29
    " Musique, littérature et cinéma sont l'art du peuple, puisqu'on peut se le procurérer facilement, et y replonger presque à volonté, c'est un point de vue discutable évidemment. "
    Ouais en effet, c'est assez discutable. Merci pour tes commentaires chez moi ^^ bisous bonne soirée.
    2
    Closer_To_God
    Lundi 12 Juillet 2010 à 10:21
    /
    Je suis prête à développer quand tu veux et où tu veux :D Passes une bonne journée ^^
    3
    Lundi 12 Juillet 2010 à 13:34
    Plâtrée de Nutella
    Merci pour le lapin! Pour les sourcils tu peux toujours... tout raser...et t'en faire tatouer! (véridique, ça se fait)
    4
    Closer_To_God
    Lundi 12 Juillet 2010 à 22:22
    /
    Hum ouais je sais que ça se fait. Mais je trouve ça horriblement moche xD On n'est même pas obligé d'en arriver au tatouage, un crayon noir suffit, mais même comme ça, ce n'est absolument pas esthétique...
    5
    Mardi 13 Juillet 2010 à 10:47
    Out of control...
    ...cela m'arrive souvent, mourrir pour être peinard pour ne plus être emmerdé par un tiers.. que cela doit être bon!!! je savoure cette illusion contre la réalité qui me dégoûte..c'est une affaire au poil..si j'ose dire! Biz
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