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    I Petites informations pratiques de wiki:

    True Blood – ou True Blood : De chair et de sang au Québec – est une série télévisée américaine créée par Alan Ball d'après la série de romans La Communauté du Sud de Charlaine Harris7 septembre 2008 sur HBO. Au Canada, elle est diffusée en anglais sur HBO Canada.

    La série est diffusée en France depuis le 23 décembre 2008 sur Orange Cinémax, au Québec depuis le 5 janvier 2009 sur Super Écran, en Belgique depuis le 2 février 2009 sur Be TV et en Suisse depuis le 30 août 2009 sur TSR1.



    II
    Ce que j'en pense

    Cette série a su garder le meilleur de la saga littéraire, tout en gommant ces points négatifs.
    Les personnages secondaires, totalement délaissés et fades dans les livres, sont hauts en couleur et attachant sur le petit écran. Les choix scénaristiques ont été rondement menés (pour ce que j'en ai vu, c'est à dire le milieu de la saison 3), le suspens à la fin de chaque épisode est intenable.

    Bon on me dira que je parle peu, et que je mets beaucoup d'images, mais l'histoire est racontée dans l'article d'avant, et mon avis est sans appel : C'est fantastique !








    2 commentaires
  • Connaissez-vous la série TV True Blood ? Non ? Bah vous ratez quelque chose. Mais cette série sur les vampires n'a pas été inventée par un scénariste fou, l'histoire vient de la saga en 10 tomes La Communauté du Sud de Charlaine Harris, les premières éditions datent de 2001 je crois, et ce n'est qu'après la série TV que les ventes vont décoller. D'ailleurs je pourrais me servir de cet exemple pour montrer à quel point la TV permet la vente en masse de n'importe quoi, du moment que le truc en image est connu, parce que franchement...
    Je vais trop vite là, présentons l'auteur.

    I Charlaine Harris

    Bon la biographie étant inexistante dans mes éditions Jai lu, je vous en mets un bout provenant de Wikipédia:

    "Charlaine Harris (née le 25 novembre 1951 à Tunica dans l'État du Mississippi aux États-Unis) est une romancière américaine. Elle écrit des romans policiers et des romans d'amour paranormaux. Le premier tome de sa série « La Communauté du Sud » a fait l'objet d'une adaptation en série télévisée en 2008 sous le titre de True Blood.
    Professionnellement, Charlaine Harris est membre de la Mystery Writers of America, de l' American Crime Writers League et membre du conseil des Sisters in Crime. Elle est présidente en alternance avec Joan Hess de l' Arkansas Mystery Writers Alliance.

    Par ailleurs, elle est mariée et mère de trois adolescents. C'est une lectrice avide et cinéphile avertie. Elle habite à Magnolia dans l'Arkansas, où elle est membre de l'église épiscopale St. James."

    Voilà, c'est pauvre, mais j'avais pas envie de me farcir la traduction de son site perso.

    II Résumé succinct des quatre premiers tomes

    Tome 1: Quand le danger rôde.
    Les vampires vivent désormais parmi les humains grâce a un substitut leur permettant de se nourrir sans tuer. Mais la méfiance règne toujours à Bon Temps, petite ville de l'Amérique profonde. L'arrivée de Bill, ténébreux vampire du XIXème siècle va bouleverser la vie de la jeune serveuse télépathe, Sookie, d'autant qu'une vague de crimes s'abat sur la ville.


    Tome 2: Disparition à Dallas
    La petite ville de Bon Temps a retrouvé un semblant de calme. La jeune Sookie Stackhouse partage son temps entre le bar où elle travaille et son bien-aimé vampire, Bill Compton. Mais lorsqu'on s'en prend à elle, elle n'a d'autre choix que de pactiser avec la communauté vampire, et part mener l'enquête à Dallas sur la disparition d'un des leurs, au péril de sa vie !

    Tome 3: Mortel corps à corps
    Revoilà Sookie Stackhouse, la jeune serveuse télépathe de Chez Merlotte, dans une aventure pour le moins singulière : Lasse de supporter l'indifférence de Bill, son beau vampire parti en voyage, elle part en quêter au sein de la pègre des suceurs de sang. Aidée d'un loup-garou, qui fait naitre en elle des désirs insoupçonnés, elle doit retrouver Bill, kidnappé par une ancienne amante - Une vampire sexy en diable - et faire taire sa jalousie, tout en esquivant les avances d'Eric, le dangereux et séduisant viking mort depuis plus de mille ans...

    Tome 4: Les sorcières de Shreveport
    *censured* [Oui si je laisse la première phrase telle quelle, je veux vous gâcher une surprise...] Sookie Stckhouse, la jeune serveuse de Chez Merlotte, trouve sur son chemin un homme nu et séduisant. Et quel homme ! Un vampire, plutôt: Eric Northman, le sheriff au charme ensorcelant qu'une sorcière dépitée a privé de sa mémoire ! Le dangereux prédateur est devenu une proie pour ceux qui veulent sa peau, mais Sookie est bien déterminée à ne pas les laisser faire...

    Les résumés de chez Jai lu, ça vaut ce que ça vaut, pardon pour les redondances et le scénarios à deux doigts du bouquins érotique de gare raconté comme ça...

    III Qu'est-ce que ça vaut ?

    a/ Le style, la structure:

    Je suis vraiment obligée de remplir cette partie ?
    Il s'agit d'un cas typique de nôtre siècle, et c'est toujours déprimant à constater. Il n'y a... Pas de style. Le vocabulaire est réduit au minimum, dès que l'auteur trouve une expression sympathique, elle nous la refourgue dix fois par page, sans parler du choix de la narration...
    Moui le personnage principale Sookie Stackhouse, est le narrateur, et je trouve ça dommage. Déjà dans la série TV, c'est un personnage agaçant: La blonde sexy qui essaie de prouver qu'elle peut réfléchir. Comme d'habitude quand elle va tomber amoureuse, elle va faire n'importe quoi et... Voilà. Rien de bien transcendant, sans compter que ses petites réflexions personnelles sont horripilante... Ah mince j'ai déraper, ça va dans "histoire" ça.
    Quant à la structure, bah il n'y en a pas vraiment. Des chapitres qui se suivent, pas de quoi fouetter un chat. On a le point de vue de Sookie, on rate une tonne d'événements à cause de ça (heureusement que la série TV est bien mieux foutue, d'ailleurs un billet dessus arrivera juste derrière).

    b/ L'histoire

    Ahhh l'histoiiiiire. On revisite le mythe du vampire de manière très maîtrisée et novatrice. Ici l'existence des vampire a été révélée à la Terre entière, une sorte de grand coming out, avec un parti politique, des guéguerres, des économies souterraines, de la baston vampire etc
    Nous avons donc là quelque chose de très original (si quelqu'un connaît l'existence d'un autre bouquin, ou série/film avec le thème vampirique traité ainsi, qu'il me fasse signe), et de très funny. Les vampires ont des pouvoirs, mais ce ne sont pas des supervamp' non plus, comme on pourrait en croiser dans certains films ; la hiérarchie vampirique est bien pensée, et je salue la diversité des monstres. Oui Madame Harris n'a pas fait les choses à moitié, il n'y a pas que des vampires, mais aussi des loups-garous, des sorcières, des métamorphes, Ménade et autres joyeusetés. Le surnaturel est totalement assumé, et pour une fois, nous avons un monde regroupant tous les fantasmes horrifiques que l'Homme a créé au cours des siècles, et ça fait du bien. De manière générale, on ne nous annonce pas de but en blanc l'existence de tout ça sans nous préparer un minimum avant. Les vampires présents dès le début dans le tome 1, sont une sorte d'ouverture sur le monde fantastique, les métamorphes sont introduits mais tout en douceur, les loups-garous sont vraiment là à partir du tome 2, les sorcières au tome 4. Il y a une progression, on nous laisse sur nôtre faim, cela réveille une sorte de soif de la découverte, il y a une hâte inconsciente de lire le tome d'après.
    Bon cela ne gomme pas certains passage extrêmement niais, mais que voulez-vous, on parle beaucoup d'amour. Fort heureusement, on y trouve aussi nôtre cotas de sexe, de violence et d'hémoglobine répandue partout (ça rattrape toute la guimauve des scènes de séduction à la Twilight...).

    IV J'achète ?

    Je le classe dans la catégorie "roman de gare", on a une histoire qui déchire et une narration merdique. Je le conseille donc aux gens fâchés avec la lecture, ça se lit très vite, c'est drôle, avec de l'action, et ya pas de mots compliqués ou de tournures à la con. C'est vraiment un bon point, parce qu'en plus, si vous aimez bien, vous pouvez acheter les autres tomes les yeux fermés, et peut-être ainsi vous redonnez envie de lire, c'est une remise en forme en douceur, avec un truc constant, qui peut donc aussi vous rendre un rythme de lecture sympa.
    Quant à ceux qui ont un jour mangé chez mamie, et qui depuis tirent la tronche au self... Personnellement j'aime bien les lire pour comparer avec la série TV, observer les choix de narration, les changements dans l'histoire etc
    Ca a aussi l'avantage d'être lu très rapidement, je viens à bout des 300 pages, en environ 3h, ce qui est mon rythme rapide pour bouquin pas compliqué, pour attendre vôtre tour chez le médecin c'est parfait.


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  • Ceci étant mon premier article parlant bouquin, je vous présente rapidement comme va se dérouler mon blablatage:
    I Présentation succinte de l'auteur
    II Retranscription de la dernière de couverture
    III Ressenti, analyse personnelle
    IV Classement, recommandations

    Aujourd'hui nous ferons exotique. Loin de la littérature française classique, nous embarquons pour le Japon et les sushis.

    I Monsieur Haruki Murakami

    Voici la bio livrée dans le livre: " Né à Tokyo en 1949, HM est le traducteur japonais de Scott Fitzgerald, Raymond Carver et John Irving. Ne supportant pas le conformisme de la société japonaise, il s'est expatrié en Grèce, en Italie, puis aux Etats-Unis. En 1995, après le tremblement de terre de Kobe et l'attentat du métro de Tokyo, il a décidé de rentrer au Japon. HM a rencontré le succès dès la parution de son premier roman Ecoute Le Chant Du Vent (1979), qui lui a valu le prix Gunzo. Suivront notamment Chroniques De L'Oiseau à Ressort, Au Sud de la Frontière, A l'ouest du Soleil, Les amants du Spoutnik, Kafka sur le Rivage et le Passage de la nuit. Plusieurs fois favori pour le prix Nobel de littérature, HM est aujourd'hui un auteur culte au Japon et son oeuvre est traduite dans plus de trente pays."

    Vous aurez donc compris que Monsieur Haruki Murakami n'est pas le premier pecnot venu, vous ne pouvez pas dire que je vous arnaque sur la qualité hein.

    II Résumé


    " Kafka Tamura, quinze ans, s'enfuit de sa maison de Tokyo pour échapper à la terrible prophétie que son père a prononcée contre lui. De l'autre côté de l'archipel, Nakata, un vieil homme amnésique décide lui aussi de prendre la route. Leurs deux destinées s'entremêlent pour devenir le miroir l'une de l'autre tandis que, sur leur chemin, la réalité bruisse d'un murmure enchanteur. Les forêts se peuplent de soldats échappés de la dernière guerre, les poissons tombent du ciel et les prostituées se mettent à lire Hegel. Conte initiatique du XXIème siècle, Kafka sur le Rivage nous plonge dans une odyssée moderne et onirique au coeur du Japon contemporain."

    Je vous épargnerais le commentaire littéraire de Miss Marie-Laure Delorme qui fait suite à ce résumé assez bien fait, qui vraisemblablement ne sait pas de quoi elle parle quand elle qualifie cette oeuvre de "cruel, beau, cru." [Je développerais un peu plus loin.]

    III C'était comment ?

    a/ La structure, le style.

    Là comme ça, je dirais bien jouissif, mais ce serait faire honte au langage poétique et délicat de Monsieur Murakami.
    Au premier abord, ce livre ne m'a pas fait envie. C'est ma professeur de français qui m'a conseillé ce livre quand j'étais en Troisième, et ce n'est que très récemment que je l'ai acheté, pour le lire un mois ou deux après. Moui j'ai mis du temps à avoir envie de lire ça: A la lecture de la dernière de couverture, l'idée de me taper 637 pages sur la fugue d'un gamin et un vieux sans passé, ça ne me tentait pas. C'était sans compter sur le talent incontestable de Murakami pour transformer une histoire somme toute assez basique (le conte initiatique c'est quand même vu et revu, même au XXIème siècle) en une sorte de rêve éveillé.
    La première chose qui frappe, à la lecture des premières pages, est ce style précis, simple (pas de fioritures dans la construction des phrases), extrêmement poétique et très fin. Ouais tout ça en même temps. C'est tellement frais, pêchu et envoûtant à lire que l'on aimerait apprendre le japonais pour savourer cette prose jusqu'à sa substantifique moelle (spéciale dédicass' à Rabelais).
    Les dialogues entre les personnages sont d'une justesse incroyable, dans beaucoup de livres, j'ai l'impression que les dialogues sonnent faux, comme une comédie mal jouée. Ici on ressent toute la retenue nippone dans le choix des mots justes, pour ne pas parler trop, mais parler bien, et c'est FANTASTIQUE !!! Pardon je m'emballe, mais on ne me verra pas souvent m'extasier comme ça sur la qualité d'écriture de quelqu'un.
    L'agencement de l'histoire est très bien pensée, on en sait le minimum afin de comprendre ce qui se passe sur le coup, mais ce n'est que bien plus tard que l'on arrive à percevoir toute la dimension de ce que l'on lit. Les différentes intrigues s'entremêlent à la perfection, au point que parfois on se demande où l'on est. Impression d'autant plus grande qu'il n'y a pas que le narrateur qui parle, mais aussi d'autres hum... Choses. Oui j'aimerais ne rien vous gâcher de cette trame qui vous suspend par les pieds à mille mètre du sol, et qui vous lâche brutalement, avant de vous rattraper à quelques centimètres de la mort.

    b/ L'histoire

    Ahhh cette histoire toute moche de gamin fugueur.... Figurez-vous qu'entre les mains de Murakami c'est totalement différent. D'abord le mélange de plusieurs intrigues de manière très fines laisse traîner un certains suspens, au point qu'on en oublierait de savourer le style de l'auteur pour dévorer les pages le plus vite possible et savoir ce qui peut bien arriver.
    Au départ nous sommes bien assis dans un récit qui semble tout à fait inscrit dans le réel, jusqu'au moment où certaines perturbations surviennent. Cependant, ceci est maîtrise et décris avec une telle subtilité qu'on ne tique pas... Ce n'est que quelques chapitres après, ou pendant le repas parce que vous avez du arrêter de lire, que soudain cette constatation s'explose contre l'intérieur de vôtre boite crânienne: " Mais merde il parle aux chats??? "
    C'est le grand art de Murakami, il est capable d'insérer quelque chose qui ressemblerait à un mauvais trip chez n'importe quel autre auteur, en une suite tout à fait logique, n'ayant pas besoin de se justifier. C'est là, et c'est sa place. C'est tout simplement magique, puisqu'ensuite ces intrusions oniriques vont se multiplier, toujours de manière très travaillées et propres, donnant une dimension nouvelle et insoupçonnable à cette histoire tristounette à première vue.
    Attention cependant à ne pas confondre, ce récit est loin de se classer parmi les oeuvres fantastiques, avec cette intrusion continue du fantastique dans le but de basculer totalement par la suite. Non ici nous sommes dans une autre dimension, un autre monde.
    L'univers de Murakami est beau, envoûtant, poétique, onirique, incroyable, mais il n'est pas cruel. Oui Miss Delorme, si les quelques passages un peu glauques du bouquins vous semblent cruels, c'est que vous n'avez jamais lu Zola ou Hugo. Parce qu'avec eux, entre Cosette et Jean Valjean qui subissent les destins et fins les plus tragiques qui soient, dans toute la cruauté que nôtre société est capable de produire, ou avec Germinal, La Bête Humaine, L'Assomoir (toute la série des Rougon-macquart en général) qui rassemble la souffance et les destins douloureux de toute une famille sur plusieurs générations, ça c'est de la cruauté, de l'injustice et vous fait monter les larmes aux yeux à chaque fin de volume, ou alors nous n'avons pas la même définition du terme cruel.

    IV Est-ce que je l'achète ?

    OUI ! Je recommande vivement ce livre à toute personne aimant la littérature avec du style et une intrigue formidablement bien construite, ainsi qu'à tous ceux qui aimerait regarder le Japon sous un autre angle.
    C'est sans hésiter que je le classe dans la catégorie Cult-ure. Il serait vraisemblablement bête de se priver d'une oeuvre aussi belle et troublante.
    Murakami est une exception du XXIème siècle, un des seuls a avoir un peu de prestige.


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  • Aujourd'hui nous parlerons jeux-vidéos.

    Plus précisément de Call Of Duty 4 Modern Warfare 2 (COD6 en simplifié), jeu de guerre très connu dont mon homme et moi-même sommes férus. Ce jeu,mis en parallèle avec d'autres servira d'exemple appliqué au capitalisme et à nôtre société branlante, par extrapolation. Pour ceux qui n'y connaissent rien en jeux-vidéos et pour que je reste compréhensible, je donnerais des explications en italic au fur et à mesure, pour tout terme technique un peu barbare.

    Tout d'abord il faut savoir que COD6 est différent de ses homologues, tant les anciens opus que les concurrents comme UT, Medal Of Honor, CSS ou BattleField: En effet, soit-disant pour empêcher les gens de cheater (tricher en anglais, on dira cheat pour "logiciel permettant de tricher"), offrir un service plus performant donc sans lags (lorsque la connexion est de mauvaise qualité, vous recevez et envoyez les informations en décalé, par exemple vous pouvez vous voir vivant et galopant partout, alors que cela fait 4secondes que vous êtes morts sur les écrans des autres...) et rendre tout le monde heureux, COD6 n'utilise plus de serveurs, mais iWnet. Nous allons faire une pause explication:

    Basiquement, les jeux en réseau permettent d'affronter d'autres joueurs humains. C'est beaucoup plus fun, jouissif, stratégique et convivial que de se battre tout le temps contre l'IA (intelligence artificielle) du jeu. Pour se faire, il fallait se connecter à un serveur. Il s'agit d'un espace de stockage, qui stock les données envoyées par tous les ordinateurs connectés dessus. Ainsi, si vous avez un serveur configuré pour accueillir des joueurs de CSS (Counter Strike Source), vous pouviez modifier le serveur à vôtre sauce pour que les joueurs de CSS aient accès à des modes différents, des parties plus ou moins longues etc En tant que joueurs, vous avez toute une liste actualisable en permanence qui vous permettait de choisir avec précisions quel type de partie vous vouliez jouer. Un autre avantage non négligeable, est que si quelqu'un triche sur vôtre serveur et donc "emmerde les autres" (pour rester correcte) vous pouviez le bannir, ainsi le voyou ne pouvait plus se connecter et les autres joueurs étaient en paix.

    Avec COD6 et iWnet tout a changé. C'est désormais iWnet qui trouve d'autres joueurs et les relie entre-eux. Ce qui provoque les désavantages suivants:
    _ Les parties sont limitées à 12 joueurs.
    _ Il y a des bugs, parfois vous vous battez à 3 contre 6, parce qu'iWnet merdouille ou que l'hôte de la partie a une mauvaise configuration.
    _ Si il y a un cheater dans la partie, personne ne peut le bannir, il peut donc impunément casser les noisettes de tout le monde.
    _ Les parties sont hébergées sur un ordinateur d'un joueur, et non plus sur un serveur, donc si l'hôte de la partie a une mauvaise connexion et/ou un pc pas très performant, tout le monde va lagger. Cela peut aller du petit blocage de l'image de temps en temps à une impossibilité totale de jeu, puisque vous n'aurez qu'une ou deux images par secondes...
    _ iWnet est stupide. Parfois vous quittez une partie (par exemple à cause d'un cheater), vous relancez pour trouver une autre partie ailleurs et... Non on vous remet sur la même, celle que vous venez de quitter, et cela arrive souvent 4, 5, 6 ou 7 fois d'affiler...
    _ Puisqu'aucun joueur ne peut bannir les cheater au cours de la partie, il y en a une proportion absolument gigantesque. Nous avons un rythme de jeu assez élevé, plusieurs heures par jours, et je puis vous assurer que jouer une seule partie sans cheat devient rare (surtout en période de vacances).
    _ Le système iWnet permet de combattre des gens de tous les pays, mais si vous vous jouez en France, et que l'hôte de la partie est aux Etats-Unis, vous pensez sérieusement que la connexion va suivre ? Pour avoir testé, la réponse est non. Si la distance géographique est trop grande, c'est injouable. [Je précise qu'avec l'ancien système de serveur, vous pouviez tout à fait jouer avec d'autres nations, mais si vous le faisiez c'était par choix, pas par obligation à cause d'un système à proprement parlé à chier.]
    Il n'y avait aucun de ces problèmes avec les serveurs et l'ancien système...


    Maintenant que vous avez compris de quoi nous parlons, revenons en à nos moutons.
    COD6 recèle tous les exemples des vices de la société en hyper-concentré, nous allons découper la populace de joueurs en 4 grandes catégories que je vais décrire et vous montrer leurs liens.
    Le joueur normal: Il n'a rien demandé à personne. Il veut jouer tranquillement.
    Le cheater: C'est un joueur qui semble-t-il ne prend pas son pied quand il joue, alors il se procure un logiciel de triche (c'est très facile à trouver) et il explose tout le monde.
    Le rageux: Il ne sait pas perdre, donc il va "rager" comme on dit, et insulter tout le monde, que ce soit par le tchat écrit ou le tchat oral s'il possède un micro. C'est pénible.
    L'emmerdeur: Lui il ne sait pas jouer, alors il ne prend que les armes très faciles comme les lance-roquettes, lance-grenades etc Certes c'est inclus dans le jeu, mais quand vous tombez face à quelqu'un qui n'utilise que ça (il y a beaucoup d'armes casse noisette dans ce jeu), ça devient vite lassant,parce que vous vous essayez de progresser, eux non, ils s'enfonçent dans l'incompétance.

    Le cheater, le rageux et l'emmerdeur se retrouvent parfois dans la même personne, que je mettrais bien dans la catégorie du sale con, c'est le spécimen le plus urticant.

    Vous êtes un joueur normal et vous savez bien jouer. Premier problème, les rageux (oui il y en a souvent plusieurs par partie) n'auront de cesse de vous insulter et de prétendre que vous trichez. Pourquoi? Parce que vous leur collez une grosse pâté et que ces Messieurs sont susceptibles et stupides. Rien que cela c'est usant, parce que les gens ont perdu l'habitude du joueur qui joue bien. A partir du moment où vous avez un score potable, on vous pourrit la vie, en pensant que vous trichez alors que ce n'est pas le cas.
    C'est blessant, à les écouter vous avez soit un score de merde et vous êtes un joueur normal, soit vous avez un bon score et vous êtes un tricheur...

    Vous êtes toujours un joueur normal, et vous continuez de jouer, jusqu'au moment où vous tombez sur un cheater. Le cheater ne fait pas qu'avoir un très bon score, il emmerde aussi les gens avec qui il joue, puisqu'il vous tue tout le temps, de manière illogique (tire à travers toute la map (= le plateau de jeu), ne tire que dans la tête etc) et bien souvent vous ne pouvez pas l'atteindre. C'est tout simplement écoeurant.

    Vous êtes énervé, et vous partez. Nouvelle partie. Vous tombez face à un emmerdeur, qui lui aussi va vous pourrir la vie. Quand vous  vous allez essayer de lui tirer une balle en pleine tête ou de faire une action un minimum travaillée et jolie, lui il va prendre un lance-grenade, tirer au hasard et vous éclater la cervelle avant même que vous ayez vu où il se cachait... C'est lassant, ce sont des joueurs qui utilisent la solution de facilité car il ne savent pas jouer autrement. Bah oui, mine de rien, toujours viser la tête, utiliser des armes très précises etc c'est quelque chose qui se travaille, on y arrive pas en deux jours de pratique...
    Je ne vous décrirais pas ce qui se passe lorsque vous tombez face à un emmerdeur de cheater rageux, même s'ils sont légions, c'est juste imbuvable.


    Les joueurs n'ont plus le moindre respect entre-eux, n'hésitent pas à être paresseux et opter pour les armes les plus simples, sont envieux et finissent par céder à la tentation de la triche, dusse-t-il emmerder toutes les autres personnes alentour.
    Le système est à ce point vicié, que les administrateurs, c'est à dire ceux qui ont le pouvoir de bannir un joueur (donc de rendre l'utilisation du jeu impossible, pour jouer à nouveau il faudra racheter un nouveau jeu, qui coûte un peu plus de 60E quand même) ne bannissent pas... Enfin si ils le font, mais au bout de deux ou 3 mois, pour être sûr que le joueur devienne accro et rachète le jeu une fois banni. En attendant, ces joueurs se sentent impunis et gâche le plaisir de jouer de toutes les autres personnes qu'ils croiseront, alors que celles-ci n'ont rien demandé.

    Une des premières cause de la croissance de la mauvaise graine sur ce jeu, est le non-contrôle de l'âge des joueurs. C'est un jeu interdit au moins de 18ans, car c'est un jeu comportant des scènes violentes, pourtant n'importe quel gamin ayant économiser 60E pourra ressortir d'une boutique de jeu avec COD6 sous le bras, sans qu'on lui fasse la moindre remarque.
    Et attention, dans ce jeune public, il y a vraiment du tout jeune, c'est à dire des gosses d'une dizaine d'année, c'est à dire des personnes immâtures qui ne comprennent pas que tricher c'est avant tout emmerder les autres, qu'insulter est quelque chose de grave et qu'être devant un pc ne minimalise pas ses actes.
    Très sérieusement, si la population des 10-17ans ne jouait pas, l'ambiance du jeu serait beaucoup plus saine et calme.

    Autre problème, et ça vous l'aurez bien compris: Le système iWnet, vicelard et inadapté. Je ne me répéterais pas. [D'ailleurs, le résultat est que la firme qui produisait COD6 a coulé, COD7 sera produit par une autre firme]

    Enfin, cette mentalité de plus en plus courante mêlant irrespect, paresse et avidité. On retrouve ça régulièrement dans nôtre chère société, ce nest pas nouveau, mais c'est lassant de constater que l'Homme n'apprend pas: De siècle en siècle il semble répéter les mêmes erreurs, il trouve même moyen de s'en vanter.
    Quant au capitalisme et à sa faculté de profiter de tout pour vendre, même de la tricherie, je n'ai plus guère de mot assez putride pour le qualifier.


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  • Je ne pouvais pas vous laissez passer à côté de ça.

    Je ne ferais un pavé pour chaque musique que j'apprécie, cela me prendrait trop de temps et vous finiriez par fuir. J'ai déjà expliqué tout ce que la musique pouvait signifier pour moi, je me permets donc de partager avec vous quelques morceaux.

    Ce soir, mon coeur palpite à ce rythme:

     

     

     


    Queen Adreena: Pretty like drugs.

    In vein, I seek farther, the needle closer, the little end.

    The world is watching as I take my last breath.
    The world is watching as i get undressed, cos I'm pretty like drugs.

    The world is watching as my wings unfurl.
    The world is watching the death of a girl, cos I'm pretty like drugs.

    I load the gun and I'm out of the world, and I take it harder, coz oh.. Pretty oh.. Pretty like drugs.
    I load the gun.

    The world is watching with a pregnant pause,
    the world is watching as I fuck to applause.
    The world is watching as I plant the last seed.
    The world is watching me watching tv,
    cos I'm pretty like drugs.

    I load the gun,
    I wax and wane
    subject all of my pain
    onto you baby,
    coz I'm pretty like drugs.


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