• Retiens moi si tu peux refermer la blessure
    Qui me tient à la vie et le mal qu'on se fait
    Et les coups de couteaux qui transpercent et les plaies
    Du silence et la nuit qui fait pleurer mon âme
    Et la mélancolie, dis moi quand ça finit,
    Les pouvoirs et les vents
    Qui me poussent et qui m'attirent
    Quand le coeur ne ressent que l'envie d'en finir
    Dis quel est le chemin?
    La vierge ou la putain?
    Marie ou Marylin
    Peu importe ton nom
    S'il y a la passion
    S'il y a la communion
    Des corps et des esprits
    Paris ou Miami
    Vas-y pour la folie
    Vas-y pour l'insomnie,
    Va pour le paradis!

    Les seins de Marilyn
    Ou les saints de Marie
    Tu sais moi je m'en fous
    Quand elle est à genoux,
    Quand elle me dit vas-y
    Jusqu'au bout de la nuit,
    En dessus sans dessous
    Oui moi ça me rend fou
    Les seins de Marilyn
    Ou les saints de Marie
    Tu sais moi je m'en fous
    Quand elle est à genoux,
    Quand elle me dit vas-y
    Jusqu'au bout de la nuit,
    En dessus sans dessous
    Oui moi ça me rend fou
    Vas-y dans le trou!
    Oui moi ça me rend fou!

    Retiens-moi si tu peux refermer la blessure
    Qui me tient à la vie et le mal qu'on se fait
    Et les coups de couteaux qui traversent les plaies
    Du silence et la nuit qui fait pleurer mon âme
    Et la mélancolie à l'heure où tout s'incline au vent des religions
    Dis-moi quand ça finit?
    Les pouvoirs et le sang
    Qui me poussent et m'attirent
    Quand le coeur ne ressent que l'envie d'en finir

    Marie ou Marilyn?
    Peu importe ton nom!
    S'il y a la passion!
    S'il y a la communion!
    S'il y a le frisson!

    Les seins de Marilyn
    Ou les saints de Marie
    Tu sais moi je m'en fous
    Quand elle est à genoux,
    Quand elle me dit vas-y
    Jusqu'au bout de la nuit,
    En dessus sans dessous
    Oui moi ça me rend fou
    Les seins de Marilyn
    Ou les saints de Marie
    Tu sais moi je m'en fous
    Quand elle est à genoux,
    Quand elle me dit vas-y
    Jusqu'au bout de la nuit,
    En dessus sans dessous
    Oui moi ça me rend fou
    Vas-y dans le trou!
    Oui moi ça me rend fou

    A l'arrière des backrooms
    Y'a des beautés divines
    Vous ne soupçonnez pas
    Les pulsions qui m'animent
    Quand elle pris à vos pieds
    Quand il n'y a plus qu'à s'aimer
    Aux alliances éternelles
    Immaculée conception de la vie,
    Paris ou Miami
    Vas-y pour la folie, au gré des paradis
    Artificiels-faut bien toucher le ciel
    Dans la beauté du sale
    Dans la beauté du mal!
    Artificiels-faut bien toucher le ciel
    Dans la beauté du sale
    Dans la beauté du mal
    Artificiels-faut bien toucher le ciel
    Dans la beauté du sale
    Dans la beauté du mal

    Les seins de Marilyn
    Ou les saints de Marie
    Tu sais moi je m'en fous
    Quand elle est à genoux,
    Quand elle me dit vas-y
    Jusqu'au bout de la nuit,
    En dessus sans dessous
    Oui moi ça me rend fou
    Les seins de Marilyn
    Ou les saints de Marie
    Tu sais moi je m'en fous
    Quand elle est à genoux,
    Quand elle me dit vas-y
    Jusqu'au bout de la nuit,
    En dessus sans dessous
    Oui moi ça me rend fou
    Vas-y dans le trou!
    Oui moi ça me rend fou!

    Damien Saez, Marie ou Marilyne.


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  • J'ai découvert ceci:

    Mes livres sur Babelio.com

    C'est un site du même type que facebook mais version "je partage ma bibliothèque". Par la petite bannière ci-dessus vous pourrez donc découvrir ma bibliothèque (loiiiin d'être à jour, avec plus de 200 bouqins au compteur, mais j'avais pas envie de passer la soirée à ajouter des livres sur mon profil), et je vous invite, si ça vous intéresse, à me signaler si vous aimeriez que je fasse une critique sur ce blog d'un livre que j'ai lu (grâce à babelio vous savez donc ce que je lis/ailu/va lire). Je ne fais pas une critique systématique de chaque livre lu (d'ailleurs ne vous fiez pas trop à mes notes (petites étoiles jaunes), je ne fais pas dans le détail).

    C'est assez ludique, visuel et bien fait. pas besoin de s'inscrire pour voir mon profil, tout est public.

    Enjoy.

     


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  • Comme d'habitude, c'est toujours 3 jours avant la rentrée que je me mets à lire comme une malade, alors que j'avais 2 mois pour ça... M'enfin, qu'à cela ne tienne j'ai dévoré Âmes perdues en 4 jours, et j'ai presque envie de le relire là tout de suite.
    On m'a conseillé ce bouquin mainte et mainte fois, et je regrette de ne pas l'avoir lu plus tôt...

    I Poppy Z. Brite

    Folio SF: Née en 1967 aux Etats-Unis, Poppy Z. Brite développe très tôt un goût pour les histoires étranges et morbides et publie, à 18 ans, sa première nouvelle dans le magazine TheHorror Show. Encouragée par Douglas E. Winter, éditeur et biographe de Stephen King, elle quitte le lycée pour se consacrer à l'écriture de son premier roman, Âmes perdues. Le succès tarde. Pour gagner sa vie, elle multiplie les petits boulots: serveuse, strip-teaseuse, mannequin... En 1992, Courtney Love, la veuve de Kurt Cobain, la contacte pour lui demander d'écrire sa biographie. Amusée, Poppy accepte. Autre commande, un éditeur lui propose d'écrire un roman tiré de The Crow. En 1994, le British Fantasy Award récompense son oeuvre provocante. Devenue l'un des chefs de file de la littérature underground et gothique, elle vit aujourd'hui à la Nouvelle-Orléans avec ses nombreux chats et son mari.



    II Résumé :

    A quinze ans, Nothing, adolescent rebelle et mal dans sa peau, s'enfuit de chez ses parents. Sa route croise celle des Lost Souls, créatures étranges, vêtues de noir, qui boivent une liqueur au goût de sang. Insatiables, sensuels, sauvages, ce sont des prédateurs sans loi qui n'obéissent qu'à leurs instincts. Avec Molochai, Twig et Zillah, Nothing part en quête d'amour, de sexe et de violence au son de longs riffs lancinants dans les boites punk de la Nouvelle-Orléans et découvre la vérité sur ses origines...
    Poppy Z. Brite nous entraîne dans un univers noir où les vampires profitent de leur immortalité pour s'adonner à toutes les perversions et braver tous les interdits de la société puritaine américaine.


    III Qu'est-ce que ça vaut ?

    Puis-je répondre tout de suite: "De l'or ?"

    a/ Style, structure.

    Poppy Z Brite a un style bien à elle, les structures de phrases sont sans fioritures, mais la tournure est là.
    Il y a toute une maîtrise de la vulgarité et du vocabulaire: Il y a de la vulgarité oui, mais pas partout à toutes les sauces. C'est un outil utilisé à très bon escient pour renforcer certains personnages bourrins (Steve, Molochai et Twig entre-autre), ajouter un brin de panique et de force à certaines situations, mais ne constitue pas tout le livre, et ça c'est vraiment bien. Beaucoup trop d'auteur restent dans un registre vulgaire sans rien en tirer, ici elle définit une personnalité, une façon de pensée. On retrouve cette vulgarité dans les dialogues d'un peu tout le monde, comme on le retrouverait chez un peu tout le monde en vrai, sans compter que nous sommes dans le milieu de la rue, bien loin des convenances et du puritanisme poli que l'on emploie avec son voisin.
    A l'inverse, Poppy manie très bien le langage plus soutenu et le vocabulaire onirique (par exemple) pour mieux nous faire apprécier des personnages comme Ghost, et ses rêves délirants, aussi doux que cruels et terrifiants, ou souligner avec délicatesse la subtilité des relations si spéciales de ce roman.

    C'est efficace, facile à lire. Nous avons un vocabulaire riche, mais qui s'insère avec douceur et simplicité, c'est donc un livre facile d'accès pour le petit lecteur, tout en restant assez sophistiqué pour le lecteur plus difficile. On sent que l'auteur a de la culture (j'y reviendrais dans le fond), qu'elle sait de quoi elle parle, et qu'en plus elle le fait bien.

    b/ Le fond, l'histoire.

    C'est une belle histoire, avec ce qu'il faut de beauté pour vous laissez suspendu au-dessus des pages l'ai songeur (Ghost et Steve un lien si étroit et pur), mais aussi assez de tristesse pour vous faire monter les larmes aux yeux (Ghost m'a particulièrement remuée, du début à la fin), assez de suspens pour vous tout vous faire oublier et continuer de tourner les pages encore plus vite (à chaque nouveau chapitre, on reste sur la fin du précédent, et ainsi de suite, c'est à se maudire de lire aussi lentement), assez de terreur pour vous agrandir les yeux (ya surtout un passage où j'ai flippé, deux indices: Ghost et Armoire), assez de sensualité et de sexe cru pour vous mordiller les lèvres, et enfin assez d'action et de réalisme pour vous construire un rêve éveillé sans défauts.
    C'est un peu tout ça. Ca et des personnages attachants, de la violence, du sang, et du désespoir.

    Il y a aussi le milieu dans lequel les personnages évoluent, celui de la musique gothique par excellence (Sixiousie, Bauhaus) et des soirées punk telles que les goth' et punk de la première ou deuxième génération ont pu les connaître, loin des soirées elctro/EBM que l'on connaît aujourd'hui. On y retrouve le cliché habituel du troupeau d'adolescent qui se cherche, à coup de drogue, de sexe et de musique, de nuits sans fin, mais on y retrouve aussi l'essence de la culture goth': La musique. Poppy connaît bien ce milieu, et nous le fait partager.

    Les liens entre les personnages sont fouillés, on est loin de la romance à deux francs avec de la guimauve qui coule partout, nous sommes dans l'amour pur, violent et passionnel.

    De même, oubliez les histoires classiques de vampires, c'est une version du mythe étoffée, sous un autre angle, décalée. On retrouve l'aspect habituel du décadent immortel invulnérable, mais on occulte le côté transformation à coup de transfert de sang, pour quelque chose de plus vraisemblable: Une race à part, qui naît (de manière particulière certes) et grandit jusqu'à un âge de beauté et de maturité avant de s'arrêter de vieillir. Il y a aussi plusieurs types de vampires, plus ou moins vicelards dans leur manière de tuer (enfin non, se nourrir). Honnêtement je n'ai pas eu l'impression de lire de la légende vampirique mâchée et remâchée, j'ai eu la sensation qu'on me contait une histoire dont je connaissais quelques éléments, mais c'était une histoire nouvelle, j'en savais assez pour ne pas me poser de questions techniques ("mais qu'est-ce qu'un vampyr ?"), tout en découvrant quelque chose de nouveau.

    IV J'achète ?

    Oh oui ! Je le conseille à tous ceux qui apprécient les fictions gardant un bon pied dans la réalité, ceux qui souhaitent lire une histoire triste et extrêmement touchante, ceux qui aiment les vampires et tous ceux qui n'aiment pas les mièvreries de Twilight !


    J'ai adoré, et je classe directement ce bouquin dans ka catégorie Cul-ture, parce qu'il le vaut largement.


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  • I Petites informations pratiques de wiki:

    Kaamelott est une série télévisée française humoristique de fantasy historique créée par Alexandre Astier et Jean-Yves Robin diffusée depuis le 3 janvier 2005 sur M6. Elle est aussi diffusée en Suisse sur TSR2 depuis 2006, sur la chaîne valdo-fribourgeoise (Suisse) La télé depuis 2009, ainsi que sur Club RTL en Belgique. Au Québec, elle est diffusée depuis le 1er septembre 2007 en blocs de trente minutes sur Historia.

    De plus en plus populaire depuis 2006, la série s’inspire de la légende arthurienne, qui se passe sur l'île de Bretagne à la chute de l'Empire romain, sur laquelle règne le roi Arthur en son château de Kaamelott, entouré de ses Chevaliers de la Table ronde. Loin d’être fidèles, braves et héroïques, ceux-ci sont désordonnés, couards ou sanguinaires, et parfois même traîtres. Bien mal épaulé, Arthur peine à mener à bien sa quête du Graal.

    II Ce que j'en pense:

    J'ai découvert cette série il y a peu, très tard donc, mais cela ne m'a pas empêché de l'adorer dès les premiers épisodes. J'ai vu plusieurs épisodes d'affiler (ceux des premières saisons, format 3 minutes 30) sur M6, et après avoir ri une bonne partie de la soirée, je suis allée voir toute la série, là j'en suis au livre VI.
    Dans un premier temps c'est perturbant, les braves chevaliers que l'on connaissait sont désormais peureux, fainéants et stupides. Passé un rapide temps d'adaptation, on s'attache aux personnages et surtout on rigole. En effet, c'est comique, parfois un peu (beaucoup) gras, quelques répétitions, mais dans l'ensemble c'est assez déjanté. Certaines phrases balancées au détour de la conversation sont tellement absurdes, que l'on ne peut qu'être pris d'un violent et impulsif fou-rire, en fin de journée, garanti ça fait du bien.

    Cette série étant une interprétation libre de la quête du Graal et des chevaliers de la table ronde, on retrouve les grandes lignes du mythe: L'épée et le rocher, la table, l'enfance du roi, les noms et filiations des personnages. Tout y est pour apprendre cette histoire avec le sourire. D'ailleurs je salue le réalisme historique, car même si tout n'est pas parfait, il y a vraiment eu un effort de fait, tant sur les costumes, que la nourriture, les expressions linguistiques, le château, les moeurs, les vêtements etc


    On retrouvera aussi des invités de marque tels que: Guy Bedos, Brunos Salomone, Alain Chabat, Eli Semoune, Christian Clavier etc Que du beau monde, et un autre point de vue sur des comiques que l'on imaginait pas ainsi. D'ailleurs certains personnages ont pris tellement d'ampleur, que certaines personnalités ont dépassé le cap du "guest star" pour un CDI, si j'ose dire.

    C'est vraiment une bonne série, les premières saisons sont basées sur le Roi Arthur et la quête du Graal, puis vint la crise, le royaume de Bretagne qui part en cacahuète, la saison VI est un flash-back sur la montée d'Arthur au pouvoir (enfance à Rome, là aussi on note une très bonne connaissance des moeurs/vêtements/nourriture/langage de l'Empire). On remarquera aussi le changement de format à la saison V ou nous ne retrouvons plus l'enchaînement de mini-épisodes de 3 minutes 30, mais un format de 55 minutes à l'américaine, ça n'en reste pas moins tout aussi prenant et drôle. Le contexte étant plus tendu, l'humour est plus fin et un peu moins présent, mais les répliques sont toujours aussi fracassantes et les situations inattendues.

    C'est donc une série que je recommande vivement, me concernant j'ai envie de relire la quête du Graal et de partir vivre à Kaamelott, enjoy.
    Pour les curieux, le Wiki est très bien fait et le site officiel est . D'ailleurs sur le site officiel section vidéos, vous pourrez voir certains épisodes.















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    Je suis allée le voir, petit compte-rendu :

    En premier lieu ça m'a fait très chaud au coeur de revoir tous ces grands noms du cinéma dans le même film, c'est un peu comme si tous nos héros coopéraient ensemble sur un même plan. J'ai été épatée par la santé encore très bonne, semble-t-il, de Mr Stallone, qui courre partout en jouant au baroudeur et exhibant ses tablettes de chocolat à peine effleurées par l'âge. Hollywood est éternel non ?

    Concernant la forme, c'est du film bourrin avec des effets spéciaux à gogo, plutôt bien faits. Le visuel est là, on en prend plein les mirettes et ça fait du bien.
    Concernant le fond, on est dans une histoire sans dentelle, avec des boeufs qui explosent tout sur leur passage, et on ne me fera pas croire que les 3 minutes de réflexion avant une mission forment une sorte de délicatesse ou de précision dans la réalisation des objectifs. On retrouve de gros guns bien viriles, avec de gros bras encore plus viriles, recouverts de tatouages, le tout dans une ambiance qui se veut old school avec des choppers, et du roulage de mécanique. D'ailleurs en parlant de ça, la BO est très très bonne, avec du rock qui décoiffe sa maman. Agréable surprise.
    L'histoire est banale. Une mission suicide dont personne ne veut, sauf notre Stallounet préféré coeur de guimauve, puisqu'une jeune demoiselle l'émeut et le pousse à l'aider. Seule perturbation au scénario (assez prévisible), pas d'histoire d'amour entre Mr Gros Bras et Miss Gevara (non elle ne s'appelle pas comme ça, mais sa volonté de tout casser malgré sa petite carrure, m'a fait penser au Che... Allez savoir... ), car Stallone est devenu trop vieux, se taper la jeune fille en détresse à la fin équivaudrait au mieux à un sujet tabou (différence d'âge importante dans les couples blablabla) au pire à du détournement de mineure (bon ok j'exagère).


    Nous sommes aussi envahis de clichés, mais c'est un film d'action, ça ne me gêne pas. Le genre de film à l'humour un peu gras parfois, mais avec une fin toujours bonne, de la franche camaraderie et du cassage de gueule en chaîne (tant verbalement que physiquement).

    J'ai deux points à reprocher à ce film mais c'est tout à fait personnel et pas capital dans l'appréciation de la séance :

    1 Pourquoi l'autre dégénéré, doublé d'un traître refait copain-copain à la fin ? Ca ça m'a déçu...

    2 Il y a certaines scènes en trop je trouve, genre le coup du "je pose mes petits paquets de C4 partout comme un dingue". Un peu c'est bien, trop c'est trop.

    Pour terminer, c'était bien, parfait pour passer un moment de détente avec la cervelle sur OFF.

    Bande-annonce:


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